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Comme à notre habitude, sur le blog Imparato, nous décortiquons pour vous les pièces de théâtre, non pas seulement pour le plaisir du spectateur, mais surtout pour éclairer votre travail d'acteur. Aujourd'hui, nous nous penchons sur une pépite signée Alexis Macquart : "Je me souviendrai de presque tout". Une pièce qui, sous ses airs de comédie familiale, cache des profondeurs émotionnelles et des enjeux de jeu passionnants. Préparez vos carnets, car il y a matière à explorer ! Le spectacle s'apprête à faire vibrer les planches du Théâtre Montparnasse à partir du 18 septembre 2025.
Le Thème : Une quête de vérité et de reconnaissance au sein d'une filiation complexe
Au cœur de "Je me souviendrai de presque tout" réside la thématique universelle de la filiation et de la transmission. Comment se construit un individu face à l'héritage, qu'il soit génétique, artistique ou affectif, de ses ascendants ? La pièce d'Alexis Macquart explore avec finesse les non-dits, les rancœurs tenaces et les désirs inassouvis qui tissent les liens entre un père, un fils et un grand-père. C'est une quête de vérité qui se joue, non pas tant pour des révélations fracassantes (même si la pièce réserve son lot de surprises !), que pour une compréhension mutuelle, une tentative de réconciliation avec le passé et, peut-être, une réinvention de l'avenir.
Les Personnages : Trois générations, trois visions du monde, trois défis de jeu
La pièce est un véritable écrin pour trois comédiens, chacun incarnant un archétype puissant et nuancé.
Le Grand-Père (GP) (interprété par l'immense Pierre Arditi) : Le monstre sacré, l'acteur vieillissant, cabotin et égocentrique, mais terriblement attachant. Il est le reflet de l'artiste qui a tout sacrifié à son art, y compris ses relations familiales. Son personnage est un mélange explosif de vanité, de charme, d'humour noir et d'une profonde solitude masquée par un flot incessant de paroles et d'anecdotes. Pour un acteur de la trempe de Pierre Arditi, le défi sera de ne pas tomber dans la caricature, mais de révéler la faille sous le vernis du comédien né. Le Grand-Père est avant tout un homme de scène, même dans la vie, se mettant en scène en permanence et manipulant son entourage avec un art consommé. Sa "maladie" le ramène brutalement à une réalité qu'il fuit. Le comédien explore l'art de la digression, l'improvisation calculée, et la capacité à passer d'un registre à l'autre, de la légèreté à la confession intime, avec une apparente désinvolture.
Le Père (incarné par Nicolas Briançon, un rôle qui offre une belle palette de jeu) : C'est le personnage central de la quête, le pivot entre les deux autres générations. Il est en pleine crise existentielle. Le désordre de son logis reflète son désordre intérieur. Pour l'acteur, le défi est de naviguer entre l'amertume, la résignation, l'humour (souvent cinglant et auto-dérisoire) et une vulnérabilité à fleur de peau. Il porte le poids des attentes non satisfaites et la difficulté à exister en dehors de l'ombre paternelle. Sa relation avec son fils est teintée d'amour, mais aussi d'une certaine maladresse, d'une tentative constante de (re)trouver sa place. Son cheminement est celui d'une reconstruction. Nicolas Briançon explore la complexité de ses réactions, souvent contradictoires, et la sincérité de son désespoir, toujours teinté d'une forme de dignité.
Le Fils (Miguel Vander Linden, avec son expérience et son charisme, apporte une dimension unique à ce rôle) : À 17/18 ans, il représente la nouvelle génération, celle qui cherche sa voie, loin des sentiers battus de ses aînés. Il est le révélateur des non-dits, celui qui force le père à regarder ses propres vérités en face. Son personnage est marqué par une certaine maturité, une patience face aux excentricités de son père et de son grand-père, mais aussi par une irritation grandissante face à leur incapacité à communiquer sincèrement. Le comédien devra donner corps à cette figure de la jeunesse à la fois candide et lucide. Le personnage affronte des moments de courage et d'affirmation de soi, contrastant avec les figures paternelles. Il est le réceptacle des conflits familiaux, mais aussi le porteur d'espoir. Une scène de travail sur un texte classique donne un moment fabuleux 🤩
Les Enjeux : Entre rires, larmes et révélations
La pièce jongle habilement entre la comédie et le drame. Les dialogues sont vifs, ciselés, pleins d'esprit et de réparties qui font mouche. L'humour est souvent une carapace pour la douleur et la maladresse des personnages.
Le Travail du Comédien : Un terrain de jeu foisonnant
Cette pièce est un véritable laboratoire pour les comédiens.
Ne pas anticiper les twists : L'art du secret
Alexis Macquart a semé des surprises tout au long de sa pièce. Un pur plaisir pour les comédiens 😌
En conclusion
"Je me souviendrai de presque tout" est bien plus qu'une pièce sur la famille. C'est une exploration de la condition humaine, de nos failles, de nos désirs, de notre quête de sens. Pour les comédiens, c'est une formidable occasion de se confronter à des personnages riches, à des dialogues stimulants, et à une palette d'émotions allant du rire aux larmes. Le rendez-vous est pris au Théâtre Montparnasse à partir du 18 septembre 2025 pour une expérience théâtrale qui promet d'être mémorable. Alors, préparez-vous à vous souvenir de presque tout !
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